Vous êtes propriétaire d'un logement que vous souhaitez rendre disponible à la location ? Savez-vous que, comme votre locataire, vous devez être couvert par une assurance spécifique ? Si vous souhaitez en apprendre davantage au sujet des assurances propriétaire non occupant (PNO), débutez sans plus attendre la lecture du texte ci-dessous !

Qu'est-ce que l'assurance PNO ?

Il s'agit d'un produit d'assurance destiné à compléter les garanties des contrats plus classiques s'appliquant à la copropriété. Il est également dimensionné pour prendre le relais de l'assurance du locataire, si celui-ci venait à faire défaut (absence de contrat, couverture insuffisante). Vous aurez déjà compris qu'une telle assurance montre aussi toute son utilité lorsque le logement concerné sera inoccupé.

La couverture offerte par un tel contrat ne se limite pas uniquement au logement lui-même. Elle s'applique également à tous dommages causés à l'intérieur et aux biens, même s'ils ont été provoqués par un tiers. Par conséquent, vous serez indemnisé en cas de dégâts des eaux, d'intempéries, d'incendie, de problème sur les canalisations, de tentatives d'effractions ou encore d'actes de vandalisme. Le bailleur bénéficiera également d'une protection si jamais son logement était mis à mal à cause d'un vice de construction, de l'installation d'un équipement non conforme ou défectueux.

Cette présentation rapide des contrats PNO vous a mis à l'eau à la bouche et vous aimeriez approfondir le sujet ? Dans ce cas, contactez votre assurance ou rendez-vous sur le site maif.fr.

Pourquoi souscrire un tel contrat ?

Tout d'abord, il est important de préciser que ce type d'assurance n'a rien d'obligatoire dans la plupart des cas. En réalité, l'obligation s'applique uniquement en cas de la copropriété. Néanmoins, elle demeure fortement recommandée dans tous les autres cas. En effet, il ne faut pas perdre de vue, qu'en cas de sinistre, le montant des réparations peut rapidement grimper. Vous pourriez donc avoir du mal à financer les réparations, vous empêchant ainsi de retrouver rapidement un locataire pour l'occuper et assurer des rentrées financières. Dans un tel cas de figure, la seule responsabilité civile se révèle malheureusement bien trop insuffisante.

Trois cas peuvent vous inciter à souscrire un tel contrat :

  • Le logement est vacant
  • La responsabilité du locataire ne peut pas être engagée lors du sinistre (par exemple en cas de vice de construction)
  • Le locataire n'est pas ou insuffisamment assuré

Depuis 2014 et la mise en application de la loi Alur (Loi pour l'accès au logement et un urbanisme rénové), le législateur autorise le propriétaire à souscrire une assurance au nom des locataires récalcitrants. Le montant des cotisations mensuelles sera alors directement intégré dans le calcul du loyer.

Quelles en sont les garanties ?

Dans ce contrat, on retrouve toutes les garanties en lien avec la protection du logement en cas de sinistre. Il s'agit notamment des garanties de bases s'appliquant dans diverses situations (incendie, vol, vandalisme, dégâts des eaux, d’événement climatique, bris de glace et bien d'autres encore). Vous pouvez également bénéficier d'une indemnisation pour les aménagements immobiliers intérieurs ou pour les équipements électriques. Il est également important de vous prémunir contre d'éventuels recours lancés par vos voisins. N'oubliez pas en effet qu'un sinistre intervenant dans votre propriété peut tout à fait s'étendre et affecter d'autres logements à proximité.

Bien sûr, vous êtes libre d'ajouter des garanties complémentaires si vous en ressentez le besoin. Gardez tout de même bien à l'esprit qu'un tel choix impactera à la hausse le montant de vos cotisations. Parmi les options complémentaires rencontrant un certain succès auprès des assurés, on retrouve :

  • La garantie contre les loyers impayés
  • La garantie contre les vices de construction
  • La garantie en cas de mauvais entretien
  • La garantie contre les troubles provoqués par les locataires (usage du logement ne respectant pas le contrat de location, action judiciaire portée par le locataire contre le propriétaire)