On va vous parler d’un sujet qu'on ne maîtrise pas du tout, mais qui interpelle car cela a envahi son interface Facebook. On n'est pas joueur. On ne joue pas à la Wii, à la DS, à la PS3, etc. Ni au Monopoly. OMG ! Le Monopoly !!! L’angoisse quand son fils demande de faire une partie ! On ne joue pas au Loto, on ignore même combien de cases il faut gratter ; ni aux cartes (sauf les jeux de 7 familles). On se contente de jeux de constructions comme les Lego par exemple (ça, on aime bien les Lego, on peut passer des heures à construire des trucs improbables et défiant la loi de la gravité, et ses enfants abandonnent avant) et des jeux comme le Dr Maboul, Qui-est-ce ?, la Bonne Paye, le Memory, la bataille navale, les quilles, la pâte à modeler, etc. Et Monsieur Patate ! C’est le kiff absolu, Monsieur Patate ! (très orienté bas âge, on vous l’accorde) Mais les jeux de console, pouah ! On a pourtant fini tous les niveaux de Super Mario et de Tetris sur les Game Boy de ses frères quand on était jeune, mais ça semblait fou et effrayant d’en arriver au point de rêver la nuit que des briques tombaient dessus et qu’il fallait que on se contorsionne pour qu’elles s’imbriquent dans le bon sens sans s’écrabouiller… On croit qu'on n’aime pas l’esprit de compétition, tout simplement. Le fait d’avoir à prouver qu'on est meilleur qu’un autre à tel jeu… On s’auto-compétitionne sur des tas de sujets au quotidien, on est son propre ennemi bien souvent. Mais contre les autres, non. L’autre jour, quelqu’un disait qu’il avait black-listée de FB parce qu’il trouve qu'on publie trop de trucs. On peut tout à fait comprendre, et il est évident qu’il existe plein de profils différents d’utilisateurs de ce réseau social, on reviendra dessus dans un prochain billet. Clairement, on ne va pas sur FB pour jouer, on n'est inscrit à aucune appli de ce type, hormis de temps en temps un jeu-concours où vous avez juste à remplir un formulaire pour être tiré au sort et gagner un stage de pilotage F1 (que vous ne gagnerez jamais, bien sûr). Autant on utilise FB comme un vecteur d’infos sur ce qui intéresse et qu’il semble intéressant de partager, autant il y a des gens qui semblent ne venir sur FB QUE pour gagner des niveaux à Candy Crush Saga. Et ça dépasse autant que cela peut les dépasser qu'on n'a pas envie de jouer à ce jeu. Il y a des gens qui ne font rien d’autre sur FB que gagner des vies, ou des niveaux, je ne sais pas, sur Candy Crush. Et des gens qui ne commentent ou ne likent jamais aucune de ses publications mais passent leurs journées (et leurs nuits) à envoyer des invitations à jouer à Candy Crush. On dit que ce jeu est très addictif, on le croit bien volontiers si l’on en croit l’énergie que certains semblent déployer à gagner des bonbons virtuels. Dingue. Peut-être pas tout à fait aussi dingue que le nombre de réponses que sort Google à la requête « Candy Crush Saga » : 43 millions, pas moins ! On apprend même aujourd’hui que le studio King, propriétaire du jeu, pourrait entrer en Bourse. Ah ben zut alors ! On commence à se demander si on n'est pas passé à côté de quelque chose de bien ?