Eric Boullier : » Kimi est un extraordinaire pilote, mais je suis sûr que de nouveaux champions s’ajouteront bientôt à notre liste ici”

Les semaines de spéculation sur le futur proche de Kimi ont pris fin ce matin. C’est le moment pour le Team Principal, Eric Boullier, d’apporter sa réflexion sur l’impact du Finlandais à Enstone et sur l’avenir de l’équipe…

Ferrari a annoncé l’engagement de Kimi l’année prochaine. Quelle est votre réaction ?

Bien entendu, c’est une déception pour nous tous et nous sommes sûrs que vous serez d’accord pour dire que Kimi a été rien moins que brillant depuis qu’il nous a rejoints. Dans un même élan, Enstone a prouvé, une fois de plus, sa dimension, lui fournissant deux voitures remarquables et faisant de son retour en Formule 1 un succès. Dès le début, cela a été gagnant-gagnant.

Etes-vous amer devant sa décision ?

Pas du tout. Il y a deux ans, quand nous avons décidé de le faire signer, pas mal de gens nous ont pris pour des fous. Et que s’est-il passé en fin de compte ? Nous avons travaillé avec un pilote extraordinaire qui a marqué des points pour l’équipe sur 27 courses d’affilée, qui a remporté deux Grands Prix, qui a entretenu la motivation à Enstone à tous les niveaux et qui s’est très bien entendu avec son équipier. Maintenant, il est temps de penser à l’avenir. Nous restons un team de taille moyenne et nous ne sommes pas en mesure de lutter avec les autres top teams dans certains domaines. « Nous avons eu Schumacher, Alonso, Räikkönen. J’en suis sûr, de nouveaux champions viendront s’ajouter à la liste ici bientôt.

Quel est votre meilleur souvenir de cette époque Kimi ?

Attendez, il n’est pas encore parti ! Il nous reste encore sept courses à faire ensemble et notre objectif est de lui offrir, comme à Romain, la meilleure machine possible. La bagarre est toujours intense et nous cherchons toujours à améliorer notre position de la saison dernière avec la 3ème place au championnat des constructeurs. Si je devais garder un seul grand moment, je retiendrais sa première victoire avec nous, à Abou Dhabi, l’an dernier. Après une longue période pendant laquelle nous nous sommes patiemment construits en nous battant aux avant-postes, c’était une récompense vraiment très méritée. Kimi sur la plus haute marche du podium, portant nos couleurs, c’est un souvenir qui ne s’effacera jamais.

Quand serez-vous en mesure d’annoncer votre line-up de pilotes pour l’an prochain ?

Nous discutons actuellement avec quelques pilotes et la décision sera prise rapidement. Nous avons le privilège d’être l’équipe avec un volant disponible la plus désirée, donc nous n’allons pas nous presser d’annoncer qui que ce soit sans avoir la certitude que ce soit le meilleur pour l’équipe et pour le futur.

On va vous parler d’un sujet qu’on ne maîtrise pas du tout, mais qui interpelle car cela a envahi son interface Facebook.

On n’est pas joueur. On ne joue pas à la Wii, à la DS, à la PS3, etc. Ni au Monopoly. OMG ! Le Monopoly !!! L’angoisse quand son fils demande de faire une partie ! On ne joue pas au Loto, on ignore même combien de cases il faut gratter ; ni aux cartes (sauf les jeux de 7 familles).

On se contente de jeux de constructions comme les Lego par exemple (ça, on aime bien les Lego, on peut passer des heures à construire des trucs improbables et défiant la loi de la gravité, et ses enfants abandonnent avant) et des jeux comme le Dr Maboul, Qui-est-ce ?, la Bonne Paye, le Memory, la bataille navale, les quilles, la pâte à modeler, etc. Et Monsieur Patate ! C’est le kiff absolu, Monsieur Patate ! (très orienté bas âge, on vous l’accorde)

Mais les jeux de console, pouah ! On a pourtant fini tous les niveaux de Super Mario et de Tetris sur les Game Boy de ses frères quand on était jeune, mais ça semblait fou et effrayant d’en arriver au point de rêver la nuit que des briques tombaient dessus et qu’il fallait que on se contorsionne pour qu’elles s’imbriquent dans le bon sens sans s’écrabouiller…

On croit qu’on n’aime pas l’esprit de compétition, tout simplement. Le fait d’avoir à prouver qu’on est meilleur qu’un autre à tel jeu…

On s’auto-compétitionne sur des tas de sujets au quotidien, on est son propre ennemi bien souvent. Mais contre les autres, non.

L’autre jour, quelqu’un disait qu’il avait black-listée de FB parce qu’il trouve qu’on publie trop de trucs. On peut tout à fait comprendre, et il est évident qu’il existe plein de profils différents d’utilisateurs de ce réseau social, on reviendra dessus dans un prochain billet. Clairement, on ne va pas sur FB pour jouer, on n’est inscrit à aucune appli de ce type, hormis de temps en temps un jeu-concours où vous avez juste à remplir un formulaire pour être tiré au sort et gagner un stage de pilotage F1 (que vous ne gagnerez jamais, bien sûr).

Autant on utilise FB comme un vecteur d’infos sur ce qui intéresse et qu’il semble intéressant de partager, autant il y a des gens qui semblent ne venir sur FB QUE pour gagner des niveaux à Candy Crush Saga. Et ça dépasse autant que cela peut les dépasser qu’on n’a pas envie de jouer à ce jeu. Il y a des gens qui ne font rien d’autre sur FB que gagner des vies, ou des niveaux, je ne sais pas, sur Candy Crush.

Et des gens qui ne commentent ou ne likent jamais aucune de ses publications mais passent leurs journées (et leurs nuits) à envoyer des invitations à jouer à Candy Crush. On dit que ce jeu est très addictif, on le croit bien volontiers si l’on en croit l’énergie que certains semblent déployer à gagner des bonbons virtuels. Dingue.

Peut-être pas tout à fait aussi dingue que le nombre de réponses que sort Google à la requête « Candy Crush Saga » : 43 millions, pas moins ! On apprend même aujourd’hui que le studio King, propriétaire du jeu, pourrait entrer en Bourse. Ah ben zut alors ! On commence à se demander si on n’est pas passé à côté de quelque chose de bien ?

Votre entreprise est-elle présente sur Pinterest ? Savez-vous comment Pinterest peut vous aider à développer votre activité sur les médias sociaux ? Selon une récente infographie éditée par Whispond, 69% des consommateurs en ligne qui ont visité Pinterest ont trouvé un article qu’ils ont acheté ou qu’ils voulaient acheter. Par ailleurs, le réseau social représentait 17,4% du revenu social media des sites e-commerce aux Etats-Unis en avril 2012.

Pinterest est un des derniers réseaux sociaux le plus en vogue. Il est particulièrement indiqué pour les détaillants ou les marques qui disposent d’un contenu graphique attractif et qualitatif. Les utilisateurs de Pinterest l’utilisent comme un moteur de découverte de biens susceptibles de les intéresser pour un achat. Ils forment une communauté active et engagée. Ainsi, l’utilisateur moyen y passe 98 minutes par mois alors que l’utilisateur américain y passe 1 heure et 17 minutes. Et il semblerait qu’il y ait 10 fois plus de clics sur le bouton « pin it » que sur le bouton « tweet this ».

Certains marques ne se sont pas trompées quant au potentiel de Pinterest. En fait, 25% des 100 top entreprises multinationales ont déjà un compte sur ce réseau social.

Pouvoir d’assimilation des informations

Le Community Manager doit être curieux de l’entreprise (ou des entreprises) pour laquelle / lesquelles il travaille. Il doit, de lui-même, connaître tous les produits et services, les questions les plus posées sur la marque, les petits détails techniques… Le Community Manager doit être, dans la mesure du possible, capable de répondre à toutes les questions qui lui sont posées sur les réseaux sociaux.

Pouvoir du chef d’orchestre

La suite logique du premier pouvoir : si l’on n’est pas capable d’avoir TOUTES les infos car celles-ci sont trop nombreuses, le Community Manager doit se transformer en véritable chef d’orchestre : il doit connaître et travailler avec tous les services de l’entreprise : chef de produit, chargé de communication, service clientèle, relations presses, services techniques… Un problème ou une question posée sur les réseaux sociaux peut faire appel à tous les niveaux, les départements de l’entreprise. Il faut donc être en contact avec le maximum de départements pour être en mesure de répondre au plus vite. Imaginez une question sur la composition d’un produit, le nom de l’acteur de la dernière campagne de pub, un problème dans le processus de commande sur le site e-commerce…

Le pouvoir de ne jamais se déconnecter

Qu’on se le dise, un Community Manager est de préférence connecté 7 jours /7. Vos abonnés aux réseaux sociaux, ne s’arrêtent pas d’interagir le week-end, ni même le jour de Noël. Une permanence est ainsi nécessaire pour gérer d’éventuelles questions, commentaires. Pourquoi ne pas attendre quelques jours me direz-vous ? Parce qu’il suffit parfois de quelques minutes seulement pour lancer un débat, un bad buzz ou pire sur les réseaux sociaux. Ainsi, le Community Manager doit être en mesure de vérifier tout ce qu’il se passe, tous les jours. Les outils mobiles disponibles permettent facilement de gérer vos réseaux sociaux, à distance.

Pour « déconnecter », le super Community Manager doit se faire remplacer par un autre.

Le pouvoir de rester calme et de prendre du recul

En tant que Community Manager, on ne peut pas être trop sensible ou colérique. Il y aura forcément à un moment ou un autre des commentaires, des tweets qui vont vous mettre dans tous vos états. Pire, si vous gérer vous-même les réseaux de votre propre entreprise, vous vous sentirez facilement, vexé, humilié si des critiques apparaissent. Pour cela, ce super pouvoir est primordial et surement le plus important de tous, puisqu’il va vous permettre de prendre le temps de répondre calmement, sans jamais ouvrir de débat, et avec beaucoup de respect. Beaucoup de bad buzz sur les réseaux sociaux ont démarré parce que le Community Manager ne pouvait plus garder son calme, et faisait apparaître ses sentiments personnels dans ses réponses.

Le pouvoir de rester informé des « mises à jour »

Les réseaux sociaux, c’est une multitude de mises à jour, entre les versions mobiles, les nouvelles fonctionnalités, les annonces, les chartes à respecter, si vous ne suivez pas de près toutes les tendances vous risquez d’être rapidement dépassé. Je donne régulièrement des formations : de mois en mois, beaucoup de choses sont à refaire, pire, des choses se contredisent ! Mais surtout, le point primordial dans la veille sur les réseaux sociaux, ce sont les règles : être au courant du pourcentage de texte maximum pour une couverture de page Facebook, des règlements strictes pour les jeux concours…Ne pas respecter ces règles c’est prendre le risque de voir son compte, sa page Facebook fermés sans préavis.

On aime beaucoup les vêtements The Kooples, et plus particulièrement les t-shirts à tête de mort : il semble y avoir un flux quasi continu entre leurs stocks et notre adresse.

En même temps, la tentation est tellement grande : il suffit que vous soyez inscrit sur leur site pour bénéficier de promotions exclusives, ventes privées en avant-première, démarques hors saison… Toutes ces attentions qui font que l’on consomme (beaucoup).

L’histoire des Tooseuls est simple, très simple. Ils sont branchés, parisiens (au moins dans leur tête), d’ailleurs, ils ne travaillent pas vraiment, ils sont tous consultants en consulting, et c’est cool. Ils ont beaucoup d’amis, certains sont même « hype » et ont des activités culturelles régulières : théâtre, cinéma, concert, brunch…

Ils sortent, beaucoup, restos, bars, boîtes, expos, aucun event ne leur échappe. La seule liste sur laquelle ils ne figurent pas, c’est celle des courses !
Ils partent en vacances, au ski, sur la côte atlantique ou encore à Aix-en-Provence ; Calvi, Courch’, Biarritz sont leurs résidences secondaires de naissance.

Ils font attention à leur corps, qu’ils soignent trois fois par semaine dans des clubs qui portent des noms d’usines (mais ils ne transpirent pas).

Ils sont sur tous les réseaux sociaux, leur vie est bien plus belle que la vôtre.

Et pourtant, à presque 30 ans passés, ils sont seuls. Un seul petit impondérable et tout bascule : la solitude.

Zombie Boy c’est qui?

On a voulu savoir qui se cache derrière ce pseudonyme « Zombie Boy », l’homme tatoué sur 90% de surface corporelle.
De son vrai nom Rick Genest, ce Canadien né en 1985 est atteint d’une tumeur au cerveau au cours de son enfance. Il subit une opération pour la lui extraire à l’âge de 15 ans, d’où son surnom de Zombie, qu’il décidera d’exploiter plus tard lorsqu’il commencera à être connu pour la transformation physique qu’il subira méthodiquement et patiemment pendant six années entre les mains du tatoueur montréalais Frank Lewis.
Fasciné par l’art du tatouage depuis celui qu’il se fait faire à l’âge de 16 ans, Rick quitte le foyer familial à 17 ans et dérive lentement dans l’underground montréalais. C’est à 19 ans qu’il entreprend de se faire tatouer l’intégralité de sa peau, selon un tableau corporel représentant un squelette, ou plus exactement, un corps en putréfaction. Le tout pour la modique somme de 7000 $ américains.
Zombie Boy ne dévoile ses tatouages qu’en 2010 via sa page Facebook. Il compte en quelques jours des centaines de milliers de fans. Il est approché peu de temps après par Nicola Formichetti, le directeur de création de la maison Thierry Mugler (et accessoirement styliste de Lady Gaga), qui lui propose de défiler pour la maison de couture (et d’apparaître dans le clip « Born this way » de Lady Gaga).
Zombie Boy vit désormais du mannequinat.

Manon Toulemont, vous connaissez ? Sa saga Symfonia éditée aux éditions du Rocher l’a d’emblée placée il y a quelques années parmi les auteurs français qui comptent dans la littérature fantastique. On trouve hélas trop peu d’auteurs français dans ce genre littéraire, les éditeurs préférant jouer la « sécurité » en se contentant de n’éditer que des traductions d’auteurs anglo-saxons ayant déjà gagné leur public, et Manon Toulemont en a probablement fait les frais dans un premier temps. Les critiques très favorables des blogueurs spécialisés dans le genre qui ont accueilli ces deux opus attestent du succès que cet auteur aurait dû connaître auprès d’un public plus élargi, à un moment où sa maison d’édition de l’époque, connaissant de gros chamboulements structurels et financiers, n’a pu assurer la promotion qui l’aurait sans aucun doute propulsée.

Loin de se décourager, et vivant de toute façon l’écriture comme un intérêt très spécial et quasi frénétique, la jeune femme n’a jamais cessé d’écrire, parfois plusieurs romans à la fois, tous relevant de ce domaine particulier qu’est le fantastique. C’est ainsi que les manuscrits s’empilent chez elle qui, perfectionniste à l’extrême, en peaufine chaque détail encore et encore, dans l’intention de voir un jour ses textes publiés.

L’édition est en crise ? Il en fallait bien plus pour arrêter Manon Toulemont, qui a choisi de publier son nouveau roman Hoodoo au format Kindle. Voici le synopsis pour vous mettre en appétit :

Tout commence quand une inexplicable catastrophe, la Longue Nuit, s’abat sur le monde et le plonge dans une profonde obscurité, libérant une horde d’entités monstrueuses aux formes multiples. Ces démons ne poursuivent qu’un seul but : répandre l’horreur et la souffrance. L’ère de la peur est survenue.Trois ans plus tard, les survivants ne parviennent qu’à subsister dans un univers en pleine déliquescence, à la merci des monstres autant que de la folie qui guette les âmes les plus faibles. Parmi ces rescapés, un jeune homme de 21 ans nommé Dorian Astor vit seul avec son neveu, Romuald, depuis que leur famille a été massacrée dans d’atroces circonstances. Leur avenir paraît bien sombre, mais la chance semble soudain tourner quand Dorian est abordé par un démonologue réputé qui voit en lui un potentiel « hoodoo », seul être capable de neutraliser une entité maléfique. Engagé pour suivre une formation qui se révèle très singulière, le jeune homme ignore qu’il risque de sceller son destin aux Ténèbres… à moins que celles-ci ne soient déjà en lui ?

Manon Toulemont nous livre une nouvelle fois ici un livre prodigieux de créativité, inclassable dans le genre thriller-SF-épouvante-young adult. On est immédiatement plongé dans son univers, par la force des descriptions ultra-réalistes. On sent que la jeune femme a mûri, depuis ses débuts avec la saga Symfonia : l’écriture est précise, presque chirurgicale d’efficacité. Son imagination nous emporte aux confins de l’angoisse, tout en ne se départant pas des traits d’humour qui font également la force de son écriture.

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